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24 mai 2007

Final Fantasy VI Advance de Square-Enix (2006)

Final_Fantasy_6_Advance_Cover

En ce mois de mai, j’ai eu l’occasion de terminer un bon petit paquet de jeux (5 pour être précis), il était temps d’en faire un petit compte rendu. Ca commence avec Final Fantasy VI Advance.

Final Fantasy VI, je connais par cœur. Vraiment. Les objets, les répliques, le scénario, les personnages, les musiques… Ce n’est pas un hasard si c’est mon jeu préféré, et qu’il a laissé un souvenir exceptionnel dans ma carrière de joueur. Alors que j’ai arrêté de le recommencer depuis quelques années (contrairement à Chrono Trigger que je m’enfile au moins un fois par an), je me suis dit qu’il était temps de le refaire par le biais du remake Gameboy Advance. Ca tombe bien, outre le fait de pouvoir jouer n’importe où à l’un des fleurons du RPG informatique, les ajouts de cette version sont suffisamment conséquents pour justifier un nouveau regard, contrairement à la version PSX un peu légère.

Tout d’abord, la traduction a été entièrement retravaillée, elle est désormais plus claire et plus compréhensible. Ensuite, le nom des sorts et des objets a été uniformisé par rapport aux derniers Final Fantasy, notamment le XII (que je considère comme le meilleur de la série, avec le volet VI), à l'exception notable de Ultros qui est resté Ultros alors qu'il est nommé Ortank dans FFXII, pour l'anecdote. Ca, c’est pour les modifications en surface. Hormis cela, les qualités du jeu restent intactes, les personnages toujours aussi géniaux, le scénario toujours aussi touchant, l’ambiance visuelle et sonore au top de ce qui se faisait en 1994.

Je conclue directement avant de noyer les néophytes dans les détails. Cette version est tout bonnement excellente. Elle permet de redécouvrir un jeu passionnant, qui conserve tout son charme malgré les années et qui reste l’un des plus grands RPG jamais conçus. A ma grande surprise, cette version est belle et bien meilleure que le jeu original et son pauvre remake sur PlayStation. Cette version est donc fortement conseillée, d’autant qu’elle ne devrait pas tarder à sortir en France.

Maintenant, il est temps de rentrer concrètement dans le détail de cette version. Les néophytes peuvent aller voir ailleurs, ils n'y comprendront asbolument rien.

Des ajouts ont été effectués spécialement pour cette version et tous bien intégrés dans la trame de base. On trouve 4 nouveaux Espers (les invocations si vous préférez) : Leviathan (qui manquait cruellement au casting initial), Gilgamesh (de retour de son pont de Final Fantasy V, sans la musique, snif), Cactuar et Diablos de Final Fantasy VIII. Les quatre s’obtiennent dans des conditions particulières (attention, le combat contre Leviathan parmi de récupérer la danse aquatique de Mog si vous l’aviez ratée). Ils permettent d’obtenir de nouveaux sorts ou des bonus au level up qui n’existaient pas avant (Speed +2, HP + 100%). Etant donné que Gilgamesh peut faire apprendre Quick et que Cactuar file +2 en Speed à chaque Lv Up, on n’a plus besoin de transformer l’Esper Odin en Esper Raiden ! Le genre de petit détail qui change la vie, tout comme le fait que l’on n’ait plus besoin de choisir entre l’Esper Ragnarok et l’épée Ragnarok.

Certaines choses qui étaient un peu horripilantes ont même été bannies. Ainsi, les sorts Vanish + Doom (ou Banish, anciennement X-Zone) ne sont plus combinables ! Les ennemis invisibles ne se font plus instantanément tuer ! Une bonne nouvelle pour le challenge car cette combinaison effroyable faisait vraiment du tord au jeu original.

Au niveau du contenu, on trouve un nouveau donjon, du genre coriace, qui se déroule en équipe séparée, comme Phoenix Cave et Kefka Tower. Il s’agit de loin du niveau le plus difficile du genre, avec pas mal de puzzles et d’ennemis redoutables. Et c’est bien ça qui manquait dans le jeu original : le challenge n’était clairement pas à la hauteur dès qu’on avait commencé à récupérer des reliques puissantes comme les quadruples attaques ou les doubles Ultima qui consomment 1 MP. Cette fois, les nouveaux adversaires sont de tailles et donneront du fil à retordre aux personnages hauts niveaux.

Il faut savoir qu’il est désormais possible de sauvegarder sa partie après le boss final. Ca ne semble peut-être rien pour beaucoup, mais les troisièmes parties du boss final détiennent deux armes ultimes : une Ragnarok et une Ultima Weapon. Cela veut dire deux choses : d’une part on peut ENFIN avoir l’Esper Ragnarok et l’épée Ragnarok, et donc on peut avoir l’épée Illumina. Ensuite on peut avoir 2 Ultima Weapons dans le jeu, ce qui laisse une possibilité de dégâts effrayantes où l’on inflige 8 * 9999 sans aucun coût avec les reliques appropriées et une certaine combo célèbre pour les initiés. Et il y a des ennemis qui résistent à ça ! (enfin au moins 2).

De plus, chaque personnage se voit doté d’une toute nouvelle arme ultime, trouvable dans le donjon supplémentaire en question. Et qui dit nouveaux ennemis, dit nouveaux objets à voler, techniques pour Gau, etc…Cette version dispose d’un bestiaire à compléter et d’un Sound Test en options.

En résumé, Square-Enix ne s'est pas foutu de la gueule des joueurs cette fois et ont fait profiter leur ancien chef d'oeuvre du seul aspect qui lui manquait réellement, plus de challenge. Ils ont vraiment travaillé là où il y en avait besoin, avec intelligence.  Du coup, entre FFVI et FFXII, mon coeur balance de plus en plus. Ce sont les deux incontournables de la série, ceux qui ont le plus tranché des liens par rapport aux épisodes précédents.

 Final_Fantasy_6_Advance__2_ Final_Fantasy_6_Advance__3_ Final_Fantasy_6_Advance__4_

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